Votre syndic en ligne Léa Syndic vous informe. Depuis plusieurs années, la location courte durée d’un logement de particulier connait un grand engouement. Leader sur ce marché, la plateforme Airbnb a ainsi créé un réseau mondial pour favoriser cette pratique. Actuellement, de nombreuses villes françaises interdisent expressément de louer un logement plus de 120 jours par an. Mais outre ce problème désormais bien pris en considération, les locations Airbnb peuvent occasionner certains désagréments au sein d’une copropriété. Entre nuisances sonores et allées et venues incessantes, certains copropriétaires peuvent vouloir s’opposer à cette pratique. Le règlement de copropriété définit l’affectation ainsi que la destination des différents lots privatifs. Si tel est le cas, la clause d’habitation peut prendre trois formes distinctes, à commencer par la clause dite bourgeoise stricte. Sous cette forme, le logement concerné est destiné uniquement à l’habitation et ne peut pas être utilisé à des fins commerciales ou à l’exercice d’une profession libérale. La location courte durée Airbnb étant une activité commerciale, elle est donc, de fait, proscrite. C’est également le cas dans le cadre de la clause d’habitation bourgeoise simple, celle-ci n’accordant le droit qu’à l’exercice d’une activité liée à une profession libérale. En revanche, dans le cadre d’une clause d’usage mixte, une activité commerciale peut être envisagée. Avant toute chose, il est donc essentiel de se renseigner pour savoir ce qu’indique le règlement de copropriété en ce qui concerne l’affectation et la destination de l’ensemble.

Source : Challenges

Crédit photo : Canva